Reliure contemporaine

Charles Baudelaire, Les Fleurs du Mal, ill. Carlo Farneti, Paris, éd. Gibert Jeune, 1/3000.
Reliure à la Gonet, plein box, rubans en maroquin et pastilles de galuchat, gardes Marianne Peter, 26,8 x 21,5 cm, 2013.

Charles Baudelaire, Les Fleurs du Mal, ill. Carlo Farneti, Paris, éd. Gibert Jeune, 1/3000.
Reliure à la Gonet, plein box, rubans en maroquin et pastilles de galuchat, gardes Marianne Peter, 26,8 x 21,5 cm, 2013.

Jean Giono, L'Homme qui plantait des arbres, édition atelier de reliure Céline Giordano.
Reliure traditionnelle, plein box avec empreintes de feuilles de chênes, gardes Cécile Eidrei, 8,6 x 13,6 cm, 2013.

Jean Giono, L'Homme qui plantait des arbres, édition atelier de reliure Céline Giordano.
Reliure traditionnelle, plein box avec empreintes de feuilles de chênes, gardes Cécile Eidrei, 8,6 x 13,6 cm, 2013.

Alain Paire, Chemins Sauniers, empreinte et gravure de Pierre Fournel, éd. Area, 1979, 1/200.
Reliure à plats rapportés, oasis et chevreau, gardes Céline Giordano, 24,7 x 18,5 cm, 2008.

Alain Paire, Chemins Sauniers, empreinte et gravure de Pierre Fournel, éd. Area, 1979, 1/200.
Reliure à plats rapportés, oasis et chevreau, gardes Céline Giordano, 24,7 x 18,5 cm, 2008.

Alain Paire, Chemins Sauniers, empreinte et gravure de Pierre Fournel, éd. Area, 1979, 1/200.
Reliure à plats rapportés, oasis et chevreau, gardes Céline Giordano, 24,7 x 18,5 cm, 2008.

Jean Giono, Images de Provence, ill. de Ch. Samson, Paris, éd. les Heures Claires, s.d., ex. numéroté.
Reliure à plats rapportés plein buffle, dos mosaïqué de buffle et box, gardes Céline Giordano, 24 x 17 cm, 2009.

Jean Giono, Images de Provence, ill. de Ch. Samson, Paris, éd. les Heures Claires, s.d., ex. numéroté.
Reliure à plats rapportés plein buffle, dos mosaïqué de buffle et box, gardes Céline Giordano, 24 x 17 cm, 2009.

Charles Baudelaire, La Fanfarlo, Paris, éd. Tallone, 1945, 1/2000.
Reliure Lyonnaise, plein oasis et ruban en tortue, gardes Baykul Baris Yilmaz, 8,7 x 13,6 cm, 2012.

Charles Baudelaire, La Fanfarlo, Paris, éd. Tallone, 1945, 1/2000.
Reliure Lyonnaise, plein oasis et ruban en tortue, gardes Baykul Baris Yilmaz, 8,7 x 13,6 cm, 2012.

Anonyme, Le jardinier fleuriste dédié aux dames par un amateur, Paris, éd. Marcilly, vers 1819.
Reliure à plats rapportés, plein oasis, décor de cuir plissé et mosaïqué, gardes Claire Guillot, 12,6 x 8,8 cm, 2012.

Anonyme, Le jardinier fleuriste dédié aux dames par un amateur, Paris, éd. Marcilly, vers 1819.
Reliure à plats rapportés, plein oasis, décor de cuir plissé et mosaïqué, gardes Claire Guillot, 12,6 x 8,8 cm, 2012.
La reliure : un art séculaire qui évolue...
Le livre est un objet complexe qui fait intervenir de nombreux acteurs : auteur, éditeur, typographe, illustrateur, lecteur... Le relieur n'est qu'un de ceux-là et pas des moindres puisqu'il est celui qui permettra au livre de durer au cours des ans. Passeur, le relieur est également l'héritier de siècles de savoir-faire. Si le principe des pages qu l'on feuillette n'a pas varié depuis 2000 ans, l'art de les assembler a évolué tant dans la structure même de la reliure que dans son ornementation.
...pour que fond et forme ne fassent plus qu'un,

Dans le plus grand respect du livre et de son intégrité, Céline Giordano se veut être celle qui invitera le lecteur à ouvrir le livre, celle qui, par sa démarche, introduit au contenu graphique, littéraire et sémantique du texte. Pour cela, elle choisit les matériaux et les structures les mieux adaptées au format, au contenu, à la nature du support du texte et à l'usage qui en sera fait.
...un objet unique : le vôtre

Dans son travail se côtoient des reliures en bois qui rappellent celles du Moyen Age, des reliures dites à l'Hollandaise et à la Lyonnaise héritées du XVIe siècle ou encore des reliures dites à plats rapportés ou à structure croisée mises au point ces dernières décennies. Ainsi cette reliure en chevreau dont le décor en creux évoque les dunes de sel des Chemins Sauniers et fait écho à la gravure et à l'empreinte de Pierre Fournel ; telles autres évoquent la fantaisie de Perrault et de Jean Lébédeff, ou la délicatesse des planche de botanique aquarellées.